Budgets contributifs : débuts et tâtonnements racontés par deux réseaux régionaux de tiers-lieux

Il était une fois, deux réseaux régionaux qui couvraient la région Sud et devaient autant répondre aux besoins et enjeux des Tiers-Lieux, que de favoriser leur participation collective à la construction d’une feuille de route pour élaborer des actions et y répondre collectivement.

Chaque réseau, s’étant acculturé à la notion de budget contributif, s’empara de l’outil afin de tenter de le mettre en place au sein de leur collectif.

Le réseau Sud testa l’outil sur un petit budget mais avec une belle mission: lancer des entretiens entre Tiers-Lieux afin de mieux se connaître entre lieux, évaluer les richesses humaines et leurs compétences, ainsi que leurs besoins. Les contributeurs motivés furent accueillis, sensibilisés aux notions de contributions et rétributions, et formés sur les outils. Des réunions trimestrielles sont mises en place afin de pouvoir librement discuter des rétributions et avancer sur le projet.

Le réseau La Rosêe ouvra un budget plus conséquent à ses sept groupes de travail, et proposa à chaque équipe d’imaginer des actions et d’estimer les moyens nécessaires pour les mener à bien. Ces besoins pouvaient être qualifiés en temps de travail contributif, en temps de travail pour leurs deux salariés ou en argent. Une fois les propositions réunies, les ressources étaient de trois fois inférieures au budget demandé… Il fallut une demie journée de séminaire pour se mettre d’accord, reporter certains chantiers et valider une feuille de route annuelle, avec un budget équilibré. L’expérience est en cours afin de former les futurs contributeurs aux outils choisis.

La suite au prochain épisode…

Maîlis Renaudin

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